Petit #hashtag, grands effets !

La fille 2.0.

Car, aujourd'hui, on en voit partout: sur les affiches publicitaires, à la télévision, dans les magazines. Non, ce n’est pas un animal mythologique, le code d’entrée d’une société secrète, quoique … Il y a ceux qui maîtrisent et les autres, et cela montre tout de suite si vous faites partie des initiés Web, ou pas !

Voici une explication toute simple du hashtag : le hashtag est une thématique ou mot-clé qui permet d’augmenter la visibilité des posts des réseaux sociaux. En effet, il est facile pour un lecteur de retrouver dans le moteur de recherche toutes les contributions qui concernent le même hashtag. Du coup, vos contributions seront visibles par des personnes ayant les mêmes intérêts, qui peuvent potentiellement vous répondre ou repartager votre contenu.

Les hashtags les plus fréquents remontent également sur la page d’accueil du réseau social, ce qui va interpeller d’autres internautes qui vont l’utiliser et augmenter le trafic sur la même thématique.

Le hashtag est très utilisé sur Twitter, Instagram et maintenant Facebook. Parfois, le hashtag est n'importe quoi. On va trouver dans un post #bday #papa #beau. Rien à comprendre. Certains internautes ont par contre une vraie stratégie. Grâce à son pouvoir d'augmenter votre visibilité, le hashtag devient l'enjeu de "la course au Like".

Quand je veux donner de la visibilité à mes posts, je rajoute #Selfie (photo de soi-même), #Paris, #streetart ... des mots un peu généralistes qui rassemblent le plus grand nombre. Au fait, utiliser un #hashtag, c’est facile : il suffit de faire précéder un # devant un mot qui va changer de couleur et devenir cliquable. Sans en abuser ! Voici un exemple :

(si vous avez un compte Twitter, l'idéal est de cliquer sur les hashtags pour voir le résultat)

Ce street art à la craie et en 3D de Leon Keer est juste impressionnant ! #spaceinvaders #streetart pic.twitter.com/edk1tzlQnT

— Jean-Bapt' (@jbdba) 2 Avril 2014

La Mère 2.0 :

Grâce à ma fille 2.0, j’ai enfin compris ce qu’est un hashtag. Mais, facile, … c’est vite dit !

Mettre un # devant un mot, ce n’est pas dur en soi, et c’est plutôt joli, car j’ai un peu de couleur dans mon tweet. Mais, j’oublie tout le temps qu’il faut mettre ce sacré caractère. Après plusieurs posts tout nu sans hashtag, je me le répète à chaque post : n’oublie pas le #hashtag, n’oublie pas le #hashtag …

Enfin j’y pense ! Mais ce n’est pas gagné pour autant. Je choisis quel mot d’abord ? En fait, je peux tout mettre : #photo, #geek, #cinéma … : tout est possible.

Avec mon 1er hashtag, je suis fière de moi. J’ai l’impression d’être dans la cour des grands. Et le résultat ne se fait pas sentir : j’ai des réponses, des demandes d’abonnement. Petit hashtag, grands effets !

Après avoir remporté l’épreuve du premier hashtag, je m’amuse beaucoup car on peut faire passer carrément des idées en utilisant des expressions; c’est mieux qu’un mot-clé. Par exemple : #FallaitLeSavoir #TellementVrai.

Du coup, je me suis choisie MES hashtags que j’utilise au travail et qui sont devenus mes signatures : #LiveDigital #JeLisJeLike; et si vous lisez avec attention nos posts, vous trouverez en fin d'article #DigitalTrueLife et #TousNumériques qui feront peut-être le buzz (on peut rêver !).

Le hashtag n’a pas fini de faire parler de lui car "la course au Like" est devenue un enjeu business pour les marques. L'amusement initial autour des hashtags se transforme en véritable arme de guerre dont la stratégie fait l'objet de veille et de bonnes pratiques professionnelles. Le marketing s'est approprié ce code pour améliorer l'interaction avec ses clients, dans un concept que l'on appelle social media ou médias sociaux. Et là, rien n'est laissé au hasard.

Mais l'abus est dangereux pour la crédibilité ! Voici une parodie de Jimmy Fallon & Justin Timberlake pour ceux qui ne sauraient plus s'arrêter !

Bon #Hashtag !